Architecture

AA Rétro : architecture éphémère en 1974

En septembre 1974, sous la direction de son nouveau rédacteur en chef Bernard Huet, L’Architecture d’Aujourd’hui fait paraître un numéro spécial « Habiter la mer » (n° 175). Habitations utopiques, recherches scientifiques, aménagement des littoraux, le sujet croise les disciplines et révèle les goûts atypiques du nouveau rédacteur en chef.

Dans ce même numéro, les pages « Actualités » sont l’occasion de faire un zoom sur les tendances contemporaines. Jean-Pierre Cousin signe un article sur l’architecture éphémère et l’ambiguïté de ces nouvelles démarches, intitulé « Le luxe de l’éphémère ». Citant Jean Baudrillard, l’auteur dénonce la façon dont l’architecture temporaire, démontable et transportable semble réservée à des usagers privilégiés. Maison en toile, jardin d’enfants nomade, salle d’exposition gonflable : pour Jean-Pierre Cousin, ces expérimentations ne relèveraient que d’une mode coûteuse dont seule une élite pourrait profiter.

Depuis, l’architecture éphémère a quitté la dimension utopique qu’on lui conférait et a largement étendu son champ d’action. Durablement inscrites dans le champ d’étude du paysage architectural international, comment ces structures temporaires influent-elles désormais sur la ville pérenne ? Réponse dans le nouveau numéro de L’Architecture d’Aujourd’hui, « La ville temporaire », en kiosques dès le 1er juillet 2016.

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© L'Architecture d'Aujourd'hui
© L’Architecture d’Aujourd’hui

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