Felice Varini, ellipses et illusions d’optiques
Spécialiste de l’anamorphose et autres illusions d’optique, Felice Varini réalise des œuvres si grandes qu’elles ne se voient véritablement que du ciel. Avec Trois ellipses ouvertes en désordre, l’artiste d’origine suisse prend la cité belge d’Hasselt comme terrain de jeu jusqu’au 5 octobre 2014 à l’occasion du De Unie Hasselt Genk – festival organisé en partenariat par les deux villes.
Au total, ce sont 99 maisons et monuments qui ont été couverts de bandes incurvées. De la rue, les sections de peinture semblent faites de manière totalement aléatoire : le visiteur aperçoit régulièrement des fragments de l’œuvre, qui forment chacun une curiosité en soi. Le plein effet ne devient clair que lorsque que l’on se place sur le toit de l’hôtel Radisson Blu, d’où les trois ellipses sont révélées. De ce point de vue, le plus haut de la ville, les passants embrassent du regard ces trois cercles gigantesques qui enferment le centre d’Hasselt dans leurs anneaux. •
À redécouvrir, les œuvre de l’artiste dans les villes d’Europe et d’Amérique [AA 379, sept-oct 2010] et Mémoires contemporaines 2 dans l’îlot Édouard VII près de l’Opéra de Paris [AA 392, nov-déc 2012].
L’installation temporaire Trois ellipses ouvertes en désordre à Hasselt, en Belgique, est visible du 21 juin au 5 octobre 2014.
Photos de Kristof Vrancken.
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Par Alison Gorel-Le Pennec