Repenser l’architecture hospitalière
Fonctionnalité et technicité ont longtemps été tenus comme principes absolus dans la conception des établissements de santé.
Le design et l’architecture étaient relégués au second plan depuis le milieu du XXe siècle. L’enjeu était de soigner le corps, peu importe le contexte bâti pourvu qu’il réponde aux strictes normes d’hygiène. De ce fait, hôpitaux et autres lieux à vocation médicale se ressemblaient, guidés par les poncifs du genre que l’on croyait immuables. Toujours plus imposants, les édifices se sont multipliés pour répondre aux besoins croissants en la matière. Fort heureusement, les vertus curatives de l’architecture se sont peu à peu imposées, tout comme l’urgence d’humaniser ces lieux dédiés à la santé. Les architectes ont joué un rôle important dans ce renouveau. Les typologies évoluent vers des conceptions plus fragmentées (pavillons, unités), plus flexibles et évolutives, afin de se départir d’une contrainte majeure : les surfaces généralement importantes de ces bâtiments. La modernisation du parc existant tout comme la construction de nouvelles structures passent par d’autres écritures et des projets innovants où l’esthétique occupe désormais une place de choix.
Pour aller plus loin, découvrez l’intégralité de l’article consacré à l’architecture hospitalière.
—
Par Maryse Quinton