Vieillir en fête, la MAPAD d’Alfortville
Pensée comme un prototype, la Mapad d’Alfortville, maison d’accueil pour personnes âgées livrée en 1987 par l’architecte espagnol Manuel Núñez Yanowsky, fut en son temps vécue comme une innovation. À l’heure de sa rénovation, menée par l’agence parisienne Jeger & Merle, retour sur un projet futuriste. À lire en intégralité dans la rubrique « Patrimoine » du numéro 434 d’AA, intitulé « Vieillir, ici et bien ».
« La Mapad de l’an 2000 » qui « provoque l’oeil, l’ étonne, l’amuse, l’agresse… », selon Le Quotidien du maire du 8 décembre 1987, fut commandée à l’époque par le maire d’Alfortville, Joseph Franceschi, par ailleurs secrétaire d’État chargé des Personnes âgées sous le mandat de. L’architecte espagnol Manuel Núñez Yanowsky, qui travaillait alors à la conception d’un immeuble de logements sociaux à Alfortville, fut convié à penser un prototype de maison de retraite, non plus uniquement réservée aux personnes autonomes, mais, pour la première fois, pourvue d’équipements médicaux pour les personnes âgées dépendantes de soins cliniques. « Notre travail a consisté à concevoir une Mapa (Maison d’acceuil pour personnes âgées) traditionnelle, suffisamment équipée pour éviter d’envoyer les résidents à l’ hôpital, et ainsi désemplir les lits des hôpitaux qui manquaient en France à cette époque », raconte l’architecte. Le modèle de la Mapad, cousin de l’Ehpad, était né, drainant avec lui l’idée d’une structure médicalisée au coeur de la ville, à bas coût.
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Retrouvez cet article en intégralité dans le numéro 434 de L’Architecture d’Aujourd’hui – Vieillir, ici et bien-, disponible sur notre boutique en ligne.