Paru le 12 avril 2024, Double Hauteur regroupe textes et entretiens publié dans le journal étudiant éponyme de l'ENSA Paris Val de Seine. Une parution à l'initiative de Léa Balmy, architecte diplômée de l'école, fondatrice de la toute nouvelle maison d'édition Simple Hauteur. La volonté du projet : vulgariser l'architecture, ouvrir la discipline au plus grand nombre, permettre aux étudiant·es de s'exprimer et de se sentir légitime au sein d'une discipline qu'ils veulent rendre accessible au plus grand nombre, tout en défendant les valeurs portées par cette nouvelle génération.

« Nous avons fait du porte-à-porte avec une seule idée en tête : avoir des conversations profondes et sans filtres avec des architectes. Nous nous asseyons sur les chaises d’une agence, le temps de nous regrouper en arc de cercle, à cinq ou huit personnes, autour de cet architecte qui accepte d’être notre professeur pour l’heure », explique Léa Balmy, architecte, à l’initiative du projet, et fondatrice de la revue étudiante Double Hauteur.

En suivant cette ligne éditoriale, les étudiant·es ont pu s’entretenir avec des architectes, tels que Philippe Madec, Francis Kéré, Nicolas Campodonico, Manuelle Gautrand, Cyril Rheims, BFV Architectes (Jean Bocabeille, Olivier Fassio, Jean-Brice Viaud), Bart Prince, Norman Kelley (Carrie Norman et Thomas Kelley), Frédéric Borel, entre autres. Au sommaire du livre, les différentes thématiques abordées dans la revue : la ville, les couleurs d’Amérique latine, le bois, la scène architecturale africaine…

Double Hauteur s’engage dans un travail de vulgarisation de l’architecture à travers une identité visuelle et graphique colorée et de textes qui se veulent accessibles au plus grand nombre. Cette volonté de vulgarisation de la discipline, Léa Balmy y a oeuvré par la création de la maison d’édition Simple Hauteur, qui souhaite rester fidèle aux valeurs de cette nouvelle génération d’architectes – des valeurs sociales, féministes et portée sur l’écologie.

Ainsi, Simple Hauteur s’est fixée pour objectif de faire « un vrai travail de fond mais aussi de forme » nous confie Léa Balmy, en collaborant avec le plus de femmes possible et en imprimant ses ouvrages en France, sur papier issu de forêts gérées durablement. Pour son premier livre, la maison d’édition a choisi l’imprimeur Escourbiac.

« Ce livre existe pour dire haut et fort que les étudiant·e·s en architecture peuvent légitimement s’exprimer sur leur discipline. Ce livre est le premier volume d’un travail qui fige une époque faite de doutes et d’espoirs pour la future génération d’architectes. »  Léa Balmy.

Pour commander le livre, rendez-vous sur www.simplehauteur.fr
Retrouvez également Léa Balmy dans le podcast Drop the Kutsch