AA 425 Profession : L’architecture belge? Ouvrez les négociations !
En France, le rapt administratif fait rage. Normes et règles guident le crayon de l’architecte. En Belgique, la négociation est un art qui, du concours au chantier, autorise des projets de qualité. Retour sur une spécificité belge, loin des questions formelles et stylistiques.
Livrer l’architecture à des adjectifs nationaux est toujours un exercice délicat. Bien des publications sélectionnent et ordonnent une production qui leur plaît pour lui donner un semblant de cohérence. L’architecture suisse, l’école hollandaise, la scène catalane…Dans ce concert de nations hypothétiques prises entre les œillères de la critique, la Belgique tire volontiers son épingle du jeu. Une histoire récente voudrait, à la lumière d’audacieux projets composés par V+ ou DmvA, qu’on lui attribue quelques qualificatifs: absurde, voire surréaliste. Voilà qui serait bel et bien absurde, voire surréaliste…
Faut-il alors, dans ces circonstances, continuer de rechercher une spécificité dans les formes ? Faut-il partir en quête d’un style belge ? Probablement pas. Et pour cause,« les architectes belges francophones sont généralement moins dans l’image », affirme Chantal Dassonville, la directrice de la Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il faut, pour comprendre cette situation, s’en retourner aux mécanismes administratifs de sélection des architectes.
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