Aldo Rossi © L'Architecture d'Aujourd'hui
Jean Patou © L'Architecture d'Aujourd'hui
Richard Ness © L'Architecture d'Aujourd'hui
© L'Architecture d'Aujourd'hui
AA Rétro : les contre-projets des Halles
Après la destruction des Halles de Victor Baltard en 1974 au centre de Paris, le projet de Louis Arretche et de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) sélectionné en 1979 par Jacques Chirac, alors maire de la capitale, suscite de vives critiques. Le Syndicat de l'architecture lance alors son propre concours d'idées pour permettre la conception de contre-projets.
Le jury, dont fait partie Marc Emery, à l’époque rédacteur en chef de L’Architecture d’Aujourd’hui, reçoit plus de 600 propositions du monde entier. En avril 1980, la revue publie une sélection de planches, parmi lesquelles de véritables manifestes. Retour sur ces projets 30 ans plus tard, alors que la Canopée des Halles, inaugurée le 5 avril dernier, fait à son tour l’objet du courroux de ses détracteurs.
Cliquez sur les images pour voir la sélection de contre-projets et lire le débat organisé par le jury en 1980, à l’issue du concours.
Il est déplorable qu’AA puisse publier des coups-de-gueules si décousus en termes de fond et de formes, et si peu constructifs en termes d’analyses problématiques. Le propos est réducteur voire caricatural, le style est assez bas et surfe sur des généralités partagées par la profession, tout en s’adressant, paradoxalement, à la profession elle-même : mais quel est l’enjeu, quelle est la prise de risque, quel est l’intérêt d’un tel propos ? Je pense au contraire qu’il faut arrêter de se regarder le nombril en se plaignant, et relever la tête, prendre de la hauteur, regarder l’horizon, et très concrètement s’inspirer aussi des autres professions et situations internationales ; pour enfin arrêter de déprimer sur nos petits privilèges perdus, notre petite situation en déclin ; pour pouvoir ré-inventer un métier qui nous convienne et qui fasse sens à échelle sociétale, et en finir avec la tentation d’écrire et de publier des brûlots sans intérêts comme celui-ci.
OUI!…
Les réalisations « modernes » de nos habitats urbains doivent servir de « refuge » et de « vitrine » à la biodiversité…
Il faut amplifier la végétalisation de nos façades, nos balcons, nos toitures et remettre à sa place la plante dans tous les programmes d’aménagements…
Les luttes contre les réchauffements, la pollution, le stress, l’esthétisme de nos quartiers et nos villes passent par la plante dans toute sa diversité variétale et ses palettes de formes et couleurs…
Oui, la ville de demain, est et sera un refuge pour les plantes et les insectes « utiles »…
Les collections végétales amènent des choix multiples et fleurir nos villes c’est aussi accueillir et intégrer les habitants aux évolutions de leur « quartiers »
Le mieux vivre de demain, dépend des décisions et des réalisations d’aujourd’hui!…
Je pourrai faire un livre…
Voir ATPV Concept sur moteurs de recherches…