En 1980, AA publiait dans son numéro 209 un dossier intitulé « Solaire passif ou actif ? » dans lequel étaient présentés : un immeuble solaire à Pise, une maison à Marrakech et une maison construite à Bargemon, dans le Var. Chacune de ces habitations présente des stratégies pour bien vivre sous le soleil méditerranéen. Pour aller plus loin, découvrez notre numéro 449 « Architectures Méditerranéennes ».

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PROJET D’IMMEUBLE SOLAIRE À PISE

Architectes : Dominic Michaelis, Chris Brandon, Zaira de Oliveira, Roger Francis, John Field.

« La première préoccupation des architectes fut d’orienter le bâtiment selon un axe est-ouest et de réer un volume le plus compact possible afin d’éviter les pertes de chaleur. La plupart des séjours et des chambres principales sont agencées au sud, les pièces de services et chambres secondaires étant au nord. Les espaces sud sont équipés d’un balcon vitré qui se transforme en serre l’hiver ; l’été, la vitre pivote et sert ainsi de pare-soleil à l’appartement situé juste au-dessous.

La façade sud de l’immeuble est traitée comme un capteur, tandis que le nord est protégé au maximum par un mur percé uniquement de très petites ouvertures. Des systèmes solaires actifs fournissent l’eau chaude grâce à des capteurs installés sur les toits, des échangeurs de chaleur et des stockages au sous-sol. »

PROJET DE MAISON À MARRAKECH

Architectes : Dominic Michaelis, Trevor Stevens, Jonathan Park, Roger Francis et Zaira de Oliveira.

« Conçue au milieu d’une palmeraie, la résidence se compose de deux maisons autour d’un « riad » central. Le plan reprend la configuration de l’étoile marocaine, c’est-à-dire un entrelacement de plusieurs carrés. L’habitation principale est dessinée à l’image des maisons fortifiées du pays. La seconde ferme le patio au nord. Un système d’évaporateurs, situés sur le toit, aspire l’air chaud qui monte des pièces d’habitation orientées au sud et le refroidit. »

MAISON À BARGEMON, VAR

Architectes « La face cachée du soleil » : Marc Vaye et Frédéric Nicolas. Architecte d’opération : Ch. Richer.

« Cette maison vient d’être terminée et l’absence de vitrages de la serre empêchait son fonctionnement optimal lors de l’hiver et du printemps 1979/1980. Sa conception esr caractéristique d’une volonté « bio-climatique » : protection maximale au nord, ouverture avec serre au sud, sud-est et sud-ouest […] ».

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