Montpellier s’emplie de poésie lors de la dixième édition du Festival des Architectures Vives qui investira, du 10 au 14 juin prochain, les hôtels particuliers du vieux centre. Orchestrée en parcours autour de la thématique de la temporalité, l’installation d’œuvres, disséminées dans le cœur historique de la ville, est l’occasion d’ouvrir les cours privées aux visiteurs curieux. Nuage en apesanteur, dessin d’ombres sur page blanche et labyrinthe de bandes vidéos, sont autant de mises en scène dont la délicatesse ne saurait laisser les flâneurs indifférents. Des créations qui mettent en dialogue architecture et installations, à l’instar de la cours de l’Hôtel de Lunas, où Josseran Crochet propose Panta Rei, un bassin dont la noirceur dédouble les façades qui s’y reflètent. Ce vent parnassien soufflera également sur la Grande Motte du 20 au 28 juin, puisque la ville a rejoint l’événement depuis 2013. •

Panta Rei par Josseran Crochet

L’Anemograf’ par Etienne Gobin, Benjamin Joudrier, Léa Girault et Chloé Morin

Entre-Temps par Clémence Durupt et Gabrielle Vinson

Promenade d’Envolées par Archisanat

Découvrir les parcours proposés.
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Texte par Lola Petit