Salima Naji, architectures de l’adaptation
Attachée à faire revivre des techniques de construction vernaculaires au Maroc, l’architecte Salima Naji, également diplômée en anthropologie, porte un engagement qui n’a rien de dogmatique. Pour elle, ce qui compte avant tout est la reconnaissance d’architectures responsables, dont « le capital de résilience » est un sujet à préserver autant qu’il offre matière à réflexion. Pour AA, elle revient sur ces combats dans une tribune publiée dans le numéro 426 et illustrée par le projet de centre culturel de Aït Ouabelli.
Découvrez ce projet livré en 2018 dans la province de Tata au Maroc en images, incarnation réussie des valeurs portées par l’architecte depuis plus de quinze ans.
Les murs sont en pierres de gros calibre, alignées sur une structure en béton armé imposée par le code de l’urbanisme.
Le bardage de la galerie bioclimatique est composé d’un panneau de contreventement en métal sur lequel sont préassemblés les tasseaux de bois. Le plafond est partiellement réalisé en tataoui, une technique de marqueterie marocaine, et assemble du laurier et des stipes de palmier. Au sol, pavage en schistes locaux et stuc marocain s’ajoutent au grès et au ciment teinté.
Centre culturel de Aït Ouabelli, Province de Tata, Maroc
Maîtrise d’ouvrage : programme INDH (Initiative nationale pour le développement humain), ministère de l’Intérieur du Maroc, Province de Tata
Architecte : Salima Naji
Programme : hall d’exposition, salle polyvalente, salle multimédia, atelier pédagogique pour enfants, bibliothèque, bureaux, théâtre en plein air
Surface :
– Parcelle : 588 m2
– Surface utile : 280 m2
Livraison : mars 2018
Retrouvez l’intégralité de cet article dans le numéro 426, dédié à l’engagement en architecture, disponible sur notre boutique en ligne.